Our tips for lubricating more during menopause Reading Mieux comprendre son cycle grâce aux pertes vaginales 18 minutes Next Postpartum Sexuality: Thriving After Baby

On les cache, on les juge et on baisse les yeux en les découvrant dans sa culotte… Aujourd’hui, on vous propose de parler sécrétions vaginales ! Parce que ces sécrétions vaginales (ou pertes blanches, ou leucorrhées pour les plus scientifiques) sont tout sauf sales ou honteuses. Elles sont naturelles, normales, et surtout : elles en disent long sur ce qu’il se passe à l’intérieur ! 👀

Nos pertes vaginales peuvent être nos meilleures alliées pour comprendre notre cycle menstruel, nos hormones, nos phases fertiles et même notre humeur, nos actions etc. En les observant, il est possible de savoir si on se trouve en phase folliculaire, en pleine ovulation, en phase lutéale ou à l’aube de nos règles.
Un vrai GPS gynéco intégré !
Alors, si on arrêtait de les voir comme des ennemis et qu’on se rendait plutôt compte de leur utilité

Chez Puissante, on aide les femmes à se (re)connecter à leur corps et donc à ce qu’il exprime, quelle qu’en soit la forme. 😉

Vous vous rendrez ainsi compte qu’il vous envoie des signes ! 

Dans cet article, on vous apprend à décrypter vos sécrétions vaginales selon les phases du cycle menstruel, à faire la différence entre “normal” et “à surveiller”, et à découvrir comment les pertes peuvent aussi être une boussole précieuse quand on vit un SPM (syndrôme prémenstruel) costaud. 🧭

Alors, on respire, on se décomplexe et on découvre ensemble comment les pertes vaginales peuvent devenir nos meilleures amies, ou presque ! ❤️


Qu'est-ce qu'une sécrétion vaginale ?

Les sécrétions vaginales sont des fluides produits naturellement par le vagin et le col de l’utérus. Elles sont un savant mélange de glaire cervicale, de cellules mortes, de flore vaginale, et d’un peu d’eau et de mucus.
Le tout, régulé par les hormones, principalement les œstrogènes. ☝️

La consistance, l’aspect, la couleur, la quantité, l’odeur et même la texture des pertes évoluent au fil du cycle. Ce n’est pas un bug, c’est au contraire un outil d’auto-observation génial pour suivre ses hormones, ses cycles et son fonctionnement. 🧠

Si cela évolue au fil des phases du cycle, les pertes vaginales ne sont pas censées avoir une odeur vaginale forte ou désagréable. À l’instar du sperme pour les hommes, leur odeur peut varier légèrement en fonction des femmes, mais ce liquide reste essentiellement inodore.

Un vagin en bonne santé... sécrète ! Ce n’est ni sale, ni signe d’infection. 


À quoi servent les pertes vaginales ?

 Elles ont plusieurs fonctions utiles :

  • Hydrater et maintenir les muqueuses vaginales souples et confortables 💧

  • Nettoyer naturellement le vagin et évacuer les cellules mortes, impuretés, bactéries et agents pathogènes grâce à la glaire cervicale 🫧

  • Maintenir une flore vaginale équilibrée grâce aux lactobacilles ✨

  • Préparer ou accompagner la fertilité en favorisant ou en empêchant la fécondation selon le moment du cycle 🐣

  • Et parfois, prévenir que quelque chose ne tourne pas rond (déséquilibres hormonaux, infections ou symptômes gynécologiques) détectables grâce à l’odeur, la couleur ou la texture. 🚨

Autrement dit, les pertes vaginales sont un super baromètre intime/gynécologique, lorsque l’on sait les décrypter ! 

La sécrétion vaginale est un marqueur de santé intime.
Quand on parle de sécrétions vaginales, on ne parle pas de simple fluide : on parle de santé hormonale, de mucus cervical, de symptômes gynécologiques parfois révélateurs. C’est un indicateur précieux de votre équilibre vaginal.

Si vous remarquez un changement soudain de consistance, une douleur pelvienne, une démangeaison, ou un écoulement vaginal anormal, consultez votre médecin, une sage-femme ou un·e gynécologue pour écarter une éventuelle infection, obtenir un avis médical et peut-être un traitement. 

Pourquoi observer ses pertes vaginales ? 

Vous l’avez compris, ouvrir l’œil sur le fond de votre culotte peut avoir plusieurs intérêts : 

  • Savoir vous repérer dans vos cycles et identifier dans quelle phase du cycle vous êtes. 

  • Comprendre pourquoi vous avez mal au ventre, êtes fatiguée ou êtes ultra émotive etc.

  • Anticiper et organiser votre quotidien en prenant en considération vos fluctuations hormonales et donc vos états physiques et mentaux (activités physiques, moment de productivité, décisions importantes, déplacements…).

  • Anticiper le SPM et ses symptômes… pour justement mieux les vivre et en comprendre leurs causes. 

  • Mieux cerner vos périodes fertiles (utile si vous souhaitez tomber enceinte ou encore l’éviter) 

  • Détecter un éventuel déséquilibre hormonal ou d’éventuelles infections qui pourraient nécessiter un traitement.

Petit rappel : les sécrétions vaginales ne sont pas les règles. Elles apparaissent tout au long du cycle et ne contiennent pas de sang (sauf en cas de spotting, on en parle plus bas). 🩸


Les pertes vaginales selon les phases du cycle

Maintenant que vous en êtes convaincues : les pertes produites par votre vagin ne sont plus à voir d’un mauvais œil mais simplement d’un œil curieux et bienveillant… passons à la théorie ! 

Observer ses pertes, c’est comme lire une carte du fonctionnement féminin dont voici les grandes lignes :

Période post-règles : la phase folliculaire

Les sécrétions : 

Cette phase débute juste après les règles, généralement entre le jour 6 et le jour 9 du cycle (le jour 1 étant le premier jour des règles). 

Vos pertes sont souvent quasi inexistantes. Le vagin est un peu sec, l’endomètre se reconstruit.

S’il y en a, les sécrétions sont peu abondantes, plutôt sèches ou légèrement collantes. 

👉 Texture : Absence de pertes ou sécrétions très claires et peu abondantes
👉 Tips : Ne pas confondre absence de pertes et problème ! C’est tout à fait normal.


Les changements internes :

C’est une période hormonale de reconstruction et de montée en puissance. Le corps, après avoir évacué l’endomètre par le vagin (le sang des règles), se remet en route pour potentiellement ovuler.

Les œstrogènes remontent en flèche. 📈

L’endomètre (la muqueuse utérine) se reconstruit.

Les follicules ovariens (futurs ovules) commencent à mûrir sous l’effet de la FSH (hormone folliculo-stimulante).

Le col de l’utérus reste fermé et sec au début, puis s’ouvre progressivement.

Au niveau des sensations : 

Énergie qui revient : on sort de la chute hormonale prémenstruelle, donc pas mal de femmes se sentent plus lucides, plus en forme, comme après un gros reset. 📈

Clarté mentale : la montée des œstrogènes favorise la concentration, la mémoire et le calme intérieur. C’est souvent une bonne période pour prendre des décisions, organiser, réfléchir. 🧠

Moins sensible à la douleur : les œstrogènes ont un effet légèrement analgésique → certaines femmes sont plus résistantes physiquement et récupèrent mieux. 🌵

Sociabilité accrue : le mood est plus léger, l’irritabilité du SPM s’est envolée, et la libido peut commencer à pointer le bout de son nez. 👀

Peau et cheveux souvent plus lumineux : le glow naturel commence doucement à revenir (merci les œstrogènes). 💁♀️

Pendant cette phase, vous pouvez : 

✔️ Lancer des projets ou planifier.
✔️ Vous mettre à une activité physique régulière.
✔️ Vous reconnecter à vous-même (journaling, méditation, intentions).
✔️ Prendre un peu d’avance au travail si possible.
✔️ Faire l’amour si vous en avez envie (vous êtes généralement plus réceptive aux stimulations).


Période pré-ovulatoire

Cette période ne dure que quelques jours et se situe habituellement entre le jour 10 et le jour 13 du cycle. 

C’est la période juste avant l’ovulation (ou l’apogée reproductif). 

Les sécrétions : 

Les pertes deviennent crémeuses, opaques, blanches ou jaunâtres. 

👉 Texture : blanche, crémeuse, un peu collante
👉 Sensation : humidité constante, glissante
👉 Tips : Vous pouvez faire le “test des doigts” avec votre glaire cervicale = prenez un peu de perte entre deux doigts, écartez-les. Si ça “file” légèrement, vous approchez de l’ovulation.

Les changements internes :

C’est un peu le prime time du cycle : vos œstrogènes sont au sommet de leur courbe, la FSH continue de stimuler les ovaires, et un ovocyte se prépare à l’ovulation imminente. Le terrain est fertile (au sens propre et figuré).

Pic d’œstrogènes : effet “boost” dans tout l’organisme.

Augmentation de la LH (hormone lutéinisante) qui déclenche l’ovulation.

Le col de l’utérus s’ouvre, se ramollit et laisse passer les spermatozoïdes.

La température corporelle est encore basse (elle grimpera juste après l’ovulation).


Au niveau des sensations : 

Pic d’énergie mentale et physique : vous vous sentez forte, productive, magnétique. C’est la phase la plus sociable et extravertie du cycle. 🔋

Libido au max : merci Dame Nature, l’envie de vous rapprocher, d’explorer ou de créer du lien peut être plus intense. Beaucoup de femmes témoignent aussi d’un plaisir sexuel accru, plus fluide, plus “évident”. Il est aussi possible de ressentir davantage toute stimulation ou sensation corporelle et principalement autour du vagin. ❤️🔥

Plus de confiance en soi : les œstrogènes agissent aussi sur les neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine). Vous êtes souvent plus rayonnante, plus affirmée, moins dans l’auto-jugement. ✨

Moins de douleurs : le corps est souple, prêt à accueillir ou à produire. C’est un bon moment pour les activités sportives exigeantes, ou pour tester une nouvelle posture de yoga ou... de plaisir. 😏

Communication ++ : parfait pour les rendez-vous, les échanges importants, les brainstormings ou les phases de séduction. Vous êtes claire, rapide, et généralement plus patiente. 💬


Pendant cette phase, vous pouvez : 

✔️Lancer une présentation, négocier, créer du lien

✔️Vous sentir séduisante, vous reconnecter à votre image

✔️Tester de nouveaux plaisirs (intimes ou non)

✔️Profiter de la lubrification naturelle abondante

✔️Vous faire confiance : dans vos choix, dans votre vitalité, dans votre capacité à réussir 


L’ovulation

L’ovulation se produit le plus souvent entre le jour 14 et le jour 16 du cycle féminin. L’ovulation, c’est le feu d’artifice du cycle. Le moment où un ovule mature est libéré par l’ovaire et entame son chemin vers les trompes de Fallope, attendant potentiellement une fécondation. C’est l’instant star, le tournant physiologique du cycle féminin.

Les sécrétions : 

C’est là que les pertes deviennent les plus abondantes et typiques. Elles ressemblent à du blanc d’œuf cru : filantes, élastiques, translucides. C’est la nature qui facilite la rencontre ovule/spermatozoïde. 🫶

👉 Texture : très fluide, élastique, transparente
👉 Quantité : souvent ++
👉 Tips : Cette texture est un indicateur fort de fertilité. Si vous suivez votre cycle en vue d’un projet bébé, c’est le moment. Si vous souhaitez éviter, prudence maximale.


Les changements internes :

Explosion de LH (hormone lutéinisante) qui déclenche l’ovulation.

Le follicule ovarien libère l’ovule : cette phase ne dure que 24h (mais les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu’à 5 jours…).

Les œstrogènes sont encore hauts, mais commencent à redescendre doucement.

Le corps commence à produire de la progestérone (ce qui prépare la phase lutéale).



Au niveau des sensations : 

Sensation de puissance interne : pour beaucoup de femmes, c’est la phase où l’on se sent alignée, en cohérence avec soi. Le mental est vif, le corps est dispo, l’envie est là. 💪

Charisme naturel ++ : c’est hormonal ! Les phéromones sont à bloc, votre peau est plus lumineuse, votre voix légèrement plus aiguë, et beaucoup de femmes se sentent (et sont) perçues comme plus séduisantes. ✨

Libido en fusion : si vous ressentez une envie sexuelle plus marquée, plus animale ou plus centrée sur la connexion, c’est normal. Biologiquement, c’est le moment où le corps “propose”. 🔥

Petite douleur ou pincement d’un côté du bas-ventre (aussi appelé “mittelschmerz” en allemand) : cela peut arriver au moment exact de la libération de l’ovule. ⚡️

Plus de tolérance à la douleur et à la frustration : c’est une bonne période pour faire du sport, essayer une nouvelle activité, oser des projets. 🙂


Pendant cette phase, vous pouvez : 

✔️ Vous lancer dans un projet ou une rencontre

✔️ Cultiver votre image de vous, votre sensualité, votre confiance

✔️ Explorer votre plaisir sans retenue (libido au sommet)

✔️ Planifier les choses importantes ou challengeantes


La Phase lutéale (après l’ovulation)

La phase 4 court généralement du jour 17 au jour 28 et donc jusqu’à la fin du cycle menstruel ! Juste après la période ovulatoire, le corps bascule dans une phase de repli et de transformation. Le follicule vidé devient le corps jaune, qui commence à sécréter une grande quantité de progestérone. Cette hormone a pour mission principale de préparer l’utérus à une potentielle grossesse. 

Les pertes diminuent en quantité. Elles peuvent devenir plus épaisses, collantes, parfois jaune voire disparaitre quelques jours avant les règles.

👉 Texture : pâteuse, crémeuse ou presque absente
👉 Couleur : blanche ou légèrement jaunâtre
👉 Tips : C’est aussi souvent à cette phase que le SPM se déclenche. Si vous êtes sujette aux sautes d’humeur, douleurs ou troubles digestifs… vos sécrétions peuvent vous alerter avant même que les symptômes ne s’installent.


Les changements internes :

Montée de la progestérone → hormone calmante, sédative, qui favorise le repli, l’introspection, le cocon.

Les œstrogènes redescendent doucement.

La température corporelle monte légèrement (on a souvent plus chaud).

Si pas de fécondation → chute hormonale brutale quelques jours avant les règles… et c’est là que le SPM (syndrome prémenstruel) peut entrer en scène. 🎭


Et là… on a une bonne nouvelle ! 

Cette phase est particulièrement intéressante à observer pour anticiper son syndrôme prémenstruel. C’est aussi là qu’intervient la cure SPM by Puissante : un complément naturel pensé pour soulager les symptômes hormonaux et ramener plus de douceur dans cette période. 👉 Voir la cure


Au niveau des sensations : 

Besoin de ralentir : c’est souvent une période de fatigue, voire d’hypersensibilité. L’énergie du “go, go, go” laisse place à une envie de repos, de tri, d’auto-bilan. C’est naturel, normal, et pas un bug du système. 🐢

Fluctuations émotionnelles : on peut se sentir irritée, anxieuse, vulnérable. C’est aussi la période où l’on se questionne beaucoup. (“Pourquoi je fais ce métier ?”, “Est-ce que je l’aime encore ?”, “Pourquoi cette amie m’énerve autant ?”). 🎡

Baisse de libido ou sensualité plus intime : moins de feu, mais souvent plus de tendresse, de besoin de lenteur, de chaleur. 🧸

Digestion plus lente, ballonnements : progestérone oblige, tout ralentit. Y compris le transit. 🎈

Hyperconnexion au corps : certaines femmes sentent tout, très fort. Un détail qui gratte, une remarque mal placée, un jean trop serré… tout devient plus intense. 🌶️


Pendant cette phase, vous pouvez : 

✔️ Cocooner, ralentir le rythme, faire le tri (dans ses placards, dans ses relations, dans ses pensées)

✔️ Prendre soin de vous en douceur (bain chaud, lecture, câlins, pas d’écran…)

✔️ Vous reconnecter à vos ressentis profonds, votre vérité intérieure

✔️ Écrire, rêver, ne rien faire, pleurer un bon coup s’il faut

✔️ Anticiper les douleurs ou chutes d’énergie (hello cure SPM ❤️)



Ce qui est normal… et ce qui ne l’est pas (pertes normales versus pertes anormales) 

Parce qu’on nous a trop fréquemment appris à avoir honte de nos pertes, on a pris l’habitude de ne pas en parler, ni entre nous, ni en famille, ni à un.e professionnel.le de santé. 

On vous le dit aujourd’hui : il est normal d’avoir des pertes quotidiennes ! Les regarder et en parler pourrait d’ailleurs éviter tant de désagréments. 💧
Ci-dessous, nos conseils pour savoir repérer ce qui mérite une consultation (et peut-être un traitement). Bien que, vous l’ayez compris, chez Puissante, on vous invite vivement à en parler au moindre doute ! 🔍

Sécrétions normales : 👌

  • Inodores ou légèrement acidulées.

  • Blanches, transparentes ou légèrement jaunâtres.

  • Sans démangeaisons ni douleurs.

  • Variables en quantité selon les phases du cycle.

Sécrétions anormales, à surveiller : 👀

  • Odeur forte, poisson ou putride.

  • Couleur verte, grise ou brunâtre.

  • Texture mousseuse ou grumeleuse ou liquide inhabituel.

  • Démangeaisons, brûlures, douleurs, pertes abondantes, anormales ou tout autre signe d’infections ou écoulement inhabituel

  • Présence de sang hors menstruations.

Ces signes peuvent indiquer une infection (mycose, vaginose bactérienne, IST) ou un dérèglement hormonal (hypo-œstrogénie, sécheresse vaginale liée à la ménopause…).

Dans ces cas-là, prenez rendez-vous chez un·e gynécologue, médecin ou sage-femme. Ne vous auto-diagnostiquez pas. 🙅♀️


Zoom sur la sécheresse vaginale

Vous l’avez compris, l’observation de ses sous-vêtements peut nous donner pas mal d’indices sur le bon fonctionnement de notre corps (perte blanche, menstruation…), mais peut aussi permettre de détecter une éventuelle sécheresse vaginale ! 🌵

D’ailleurs, ce n’est pas parce que vous remarquez une perte de liquide vaginal que vous ne souffrez pas de sécheresse. Un vagin peut à la fois produire du liquide via ses glandes et à la fois souffrir de sécheresse intime. Les signaux peuvent d’ailleurs parfois ressembler à ceux d’une infection (signe de rougeurs ou de démangeaisons, inconforts divers pendant les rapports sexuels et/ou hors rapports sexuels…). 💡
Dans ce cas-là, n’hésitez-pas à : 

  • utiliser un baume intime en guise de soin vulve sur le long terme, voire quotidien si besoin. 

  • utiliser un lubrifiant à base d’eau lors des rapports sexuels pour venir compléter la production naturelle de cyprine. 

En cas de doute sur l’origine de vos maux ou inconforts, on ne vous le rappellera jamais assez : il faut consulter l’avis médical d’un.e professionnel.le de santé (gynécologue, médecin, sage-femme). Si cela est plus facile pour vous, tournez-vous vers une professionnelle femme, écrivez vos symptômes sur papier et restez factuelle : on parle ici de santé et non de jugement ! 🫶


Nos conseils pour commencer votre suivi 


Maintenant que vous avez la théorie, quid de la pratique ? L’objectif : garder un œil ouvert, observer, noter sans venir alourdir sa “liste des tâches” et sa “to do mentale”. 🧘
Voici donc nos conseils pour assurer un suivi fluide, facile et surtout sans pression : 


  • tenir un journal de suivi du cycle menstruel et y noter chaque mois, les dates de ses menstruations, ses ressentis, ses symptômes, son état d’esprit et ses observations (texture, odeur ou aspect du liquide inhabituel). 

  • utiliser une application spécialisée dans le suivi du cycle féminin telle que Flo, Clue, Glow ou My cycle period.

  • utiliser l’application Note de son téléphone pour créer un espace dédié au cycle menstruel ! 

  • si besoin ou en cas de doute : prendre une photo des pertes pour pouvoir demander conseil et garder en mémoire la date 


La sécrétion vaginale, c’est un superpouvoir qu’on nous a trop souvent appris à ignorer. Et pourtant, ces pertes en disent long sur notre santé, notre fertilité, notre cycle menstruel, nos hormones, notre microbiote. 💬

Savoir les observer, c’est aussi savoir quand consulter, quand agir, et surtout, quand se rassurer. C’est un acte de santé ! 

Alors, que vous soyez curieuse, en SPM, en post-partum ou en pleine ménopause : reconnectez-vous à ce que votre corps vous raconte. Il est peut-être temps de troquer le tabou contre la connaissance. 🙏

Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour naviguer à travers votre phase lutéale, pensez à la cure SPM Puissante, conçue pour vous aider à vivre vos cycles avec plus de confort, d’équilibre et de puissance.

Alors n’oubliez-pas d’observer votre vulve, de l’aimer et de prendre soin d’elle au quotidien ! ❤️


Lexique : 

  • Sécrétion vaginales → ce que la vulve produit, en continu

  • Glaire cervicale → particulièrement liée à l’ovulation, mucus sécrété par les glandes au niveau de l’utérus

  • Flore vaginale → ensemble des micro-organismes protecteurs

  • Vaginose bactérienne → déséquilibre bactérien qui a pour causes un déséquilibre des micro-organismes dans le vagin et une perturbation de la flore

  • Mycose → infection fongique

  • Cyprine → liquide sécrété par la vulve lorsqu’il y a excitation sexuelle. La cyprine est aussi connue sous le nom de “mouille”

 

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