check_circle error info report
  • Livraison discrète et offerte dès 89€ en points relais (France Belgique) 🚚

  • Calendrier de l'après dispo ❄️

local_mall 0

Votre panier (0)

Plus que 89,00€ et la livraison est offerte !

Votre panier est vide

9 minutes

Pertes vaginales avant les règles : comment les analyser ?

Par Lola Souris

|

Pertes vaginales avant les règles : comment les analyser ? - Puissante Image

Et si on levait enfin le voile sur les pertes vaginales ? Presque toutes les femmes observent des pertes dans leur culotte, tout au long de leur cycle menstruel, mais sans vraiment savoir de quoi il s’agit.

Pourtant ces pertes disent énormément de choses sur votre état de santé et votre cycle ! En apprenant à bien les observer et les reconnaître, vous pouvez savoir exactement quand vous ovulez et quand vous allez avoir vos règles. L’observation est bien plus fiable que n’importe quelle application de suivi du cycle, ça demande juste un peu d’entraînement. 

Aujourd’hui, on vous apprend à décoder les pertes avant les règles

C’est quoi exactement la glaire cervicale ? 

La glaire cervicale est communément évoquée sous le terme de pertes blanches” ou “pertes vaginales”. Cette substance est naturellement produite par le col de l’utérus et composée d’eau, de protéines et de sels minéraux. Elle n’est pas seulement là pour salir vos sous-vêtements, elle remplit tout plein de fonctions essentielles à votre santé intime

  • équilibrer les bactéries de la flore vaginale,

  • faire office de rempart contre les infections, 

  • nettoyer les parois du vagin automatiquement,

  • apporter un petit coup de pouce aux spermatozoïdes qui ont du mal à se frayer un chemin jusqu’à l’ovule. 

Lorsque vous êtes enceinte, la glaire cervicale forme aussi le fameux bouchon muqueux qui bloque le col de l’utérus pour garder bébé au chaud. 

Bref, c’est une sécrétion multi-fonction dont on a plutôt intérêt à prendre soin !

Si vous avez des petites pertes au quotidien, c’est tout à fait normal. En fait, votre vagin s’auto-nettoie au quotidien. C’est pour cela qu’on vous déconseille les douches vaginales qui ont plutôt tendance à agresser et déséquilibrer votre flore intime. Votre vagin fait le travail tout seul comme un grand ! 

Tout au long de votre cycle menstruel, la glaire cervicale change d’aspect sous l’action des œstrogènes (hormones sexuelles). Avant les règles, les pertes vaginales peuvent être épaisses et asséchantes : on vous aide à les reconnaître. 

Comment évoluent les pertes tout au long du cycle menstruel ? 

La glaire cervicale pendant les règles 

Pour faire simple : plus le taux d’œstrogène augmente, plus la glaire cervicale est abondante, souple et transparente. 

Si vous observez des pertes vaginales juste avant vos règles, il n’y a rien d’inquiétant : les hormones sont gonflées à bloc à ce moment-là et la progestérone prend le relais sur les œstrogènes. Durant cette période, les pertes sont assez sèches et la glaire est cassante. 

Pendant les menstruations, la paroi utérine se détériore pour éliminer l’ovule non fécondé. La glaire cervicale est confondue avec les pertes de sang, difficile de les identifier clairement pendant ces quelques jours. 

La glaire cervicale après les règles, en période pré-ovulatoire 

Juste après les règles, la glaire cervicale est moins présente. Si vous arrivez malgré tout à l’observer de votre œil aiguisé, elle sera sûrement encore cassante, pâteuse et en petite quantité. La période pré-ovulatoire est parfois appelée “période sèche”. 

Les pertes vaginales pendant la phase ovulatoire 

Pendant la phase ovulatoire, les œstrogènes grimpent en flèche. La glaire est plus souple, mais toujours pâteuse, elle ressemble un peu à du yaourt (c’est ragoutant, on sait). 

C’est le signe que vous entrez dans votre période de fertilité : plus vous approchez de l’ovulation, plus la glaire devient glissante et “liquide”. En général, c’est pendant la période pré-ovulatoire que les pertes sont les plus abondantes : vos sous-vêtements sont humides, voire carrément mouillés, on adore. 

Le jour J de l’ovulation : Time to shine pour la glaire cervicale ! Elle est au max de son potentiel, on parle même d’un “pic de glaire”. Elle est plus liquide que jamais et ressemble un peu à de l’huile ou de l’eau. 

Si ce jour-là, vous observez un petit filament de sang quand vous vous essuyez, ce n’est pas alarmant, un nouveau changement hormonal est en cours. Les œstrogènes qui vous ont permis d’ovuler laissent tout doucement place à la progestérone, c’est tout un spectacle. 

La glaire cervicale avant les règles 

Après l’ovulation, la glaire cervicale s’assèche progressivement. Plus vous approchez des menstruations, plus la glaire est pâteuse et difficile à étirer. 

La coupable ? La progestérone. Cette hormone est produite par le corps jaune qui contenait l’ovule avant son expulsion. La glaire s’appauvrit donc en œstrogène car elle n’a plus besoin d’escorter les spermatozoïdes jusqu'à l’ovule. Elle prend un petit temps de repos jusqu’au prochain cycle. 

Certaines femmes observent des pertes plus abondantes la veille de leurs menstruations : aucune inquiétude, c’est un signe annonciateur. 

Vous l’aurez compris : vos pertes vaginales ne doivent pas vous alarmer. Si vous observez de la glaire cervicale au fond de votre culotte, c’est que vos hormones sont au travail et que votre cycle menstruel suit son cours. Certes, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, mais c’est plutôt un signe de bonne santé. 

Zoom sur la symptothermie pour comprendre vos pertes blanches

Vous avez déjà entendu parler de la symptothermie ? C’est une technique super efficace et complètement naturelle, basée sur l’observation, qui permet de savoir exactement où vous en êtes dans votre cycle. En pratique, son taux de fiabilité est de 98,2 %. 

Cette approche est souvent recommandée dans 3 cas : 

  • Si vous avez un projet bébé, la symptothermie est top pour identifier votre fenêtre de fertilité de manière fiable. Durant ces 3 ou 4 jours, vous avez plus de chance de tomber enceinte !

  • Si vous ne souhaitez pas opter pour une méthode contraceptive à base d’hormones ou que vous ne supportez pas bien le stérilet en cuivre, la symptothermie vous aide à savoir quand il faut redoubler de vigilance. Attention toutefois, elle est souvent recommandée en complément d’un autre contraceptif, comme le préservatif. Cette méthode n'est pas 100% fiable et ne vous dispense donc pas d'une contraception. 

  • Si vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement de votre corps et l’orchestration de vos cycles, la symptothermie est parfaite !

Concrètement, comment ça marche ? Cette technique est basée sur l’observation de 3 éléments : 

  1. Votre température corporelle : elle est reportée au quotidien et dessine une courbe chaque mois. 

  2. L’aspect de votre glaire cervicale : couleur, épaisseur et élasticité. 

  3. Le positionnement de votre col de l’utérus qui évolue tout au long du cycle menstruel. 

Pendant la phase lutéale (après l’ovulation), votre température corporelle augmente de 0,3° à 0,5°. Si vous ne suivez pas quotidiennement votre température, vous pouvez facilement passer à côté de ce changement qui est imperceptible. La veille de vos règles, la courbe de température chute à nouveau : BIM, vous savez que ça va arriver ! 

En ce qui concerne le col de l’utérus, sa position évolue tout au long du cycle. Juste avant les règles, il est plutôt bas (facile à sentir), fermé et sec, sauf si vous êtes enceinte of course

La symptothermie est redoutablement efficace pour prévoir les différentes périodes du cycle mais à une condition : être assidue. Vous devez impérativement reporter votre température tous les jours, observer vos glaires et distinguer les positions du col à chaque phase. Il vous faudra quelques cycles pour expérimenter et être parfaitement au point. C’est une super occasion de mieux comprendre votre corps et de découvrir votre anatomie, alors lancez-vous !

À noter : La symptothermie ne fonctionne que si vous ne prenez aucun contraceptif hormonal et que vous ne souffrez pas d’une pathologie gynécologique comme le SOPK ou l’endométriose qui perturbent vos cycles. 

Pertes vaginales : quand faut-il consulter ?

Les pertes vaginales sont normales : elles agissent un peu comme une boussole de votre cycle menstruel et de vos hormones. Cependant, elles ne sont pas censées vous tirailler ou provoquer des douleurs, même avant les règles lorsqu’elles sont les plus sèches. 

Nous vous encourageons donc vivement à consulter si : 

  • vos pertes sont d’une couleur étrange (grisâtres ou verdâtres),

  • vos pertes sont très odorantes,

  • leur texture est granuleuse ou mousseuse, 

  • vous expérimentez une sensation d’inconfort ou de brûlure, 

  • les pertes anormales s'accompagnent d’autres symptômes comme de la fièvre ou des douleurs gynécologiques. 

Des pertes odorantes ou colorées sont souvent signe d’une mycose ou d’une vaginose. Elles sont très faciles à prendre en charge, mais nécessitent tout de même un petit traitement. Si vous avez un doute, ne laissez pas traîner et prenez rendez-vous avec un médecin de confiance. 

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour bien analyser les pertes avant les règles et pour anticiper le jour J. Tout au long du mois, votre corps vous envoie tout un tas de signaux qui vous aident à comprendre où vous en êtes et comment il se sent. Apprenez à les reconnaître et à les analyser : c’est la clé pour reprendre le pouvoir sur votre santé

 

 Image

Coline Levin

Bien-être

Coline Levin est rédactrice, diplômée d’Audencia. Après un passage chez McKinsey, elle met aujourd’hui sa plume au service de marques engagées et de récits puissants.

Vous aimerez sûrement