Ces croyances qui hantent encore notre sexualité
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Ces croyances qui hantent encore notre sexualité

Être poursuivie par Michal Myers ou être constamment hantée par des idées reçues sur la sexualité : en toute franchise, qu’est-ce qui vous effraie le plus ? La vie intime des femmes est encore entravée par de nombreux préjugés qui nous empêchent de vivre pleinement notre plaisir. Notre solution : les chasser de sous nos draps avec du gros sel et une bonne dose d’éducation. Dans cet article, on s’attaque aux croyances les plus tenaces qui hantent encore notre sexualité. 

 

Le désir est instantané

La première idée reçue est rarement pointée du doigt et fait pourtant bien des dégâts. On pense que le désir apparait en un claquement de doigts. Cette croyance peut mettre une pression sur les femmes en les faisant sentir qu’elles doivent toujours être prêtes et disponibles pour leur partenaire.

En réalité, les sexologues distinguent deux types de désir : le désir spontané et le désir réactif. 

Le premier est l’envie subite de faire l’amour à la vue d’une personne qui nous attire. C’est celui des héroïnes romantiques dont l’appétit s’enflamme en un regard. 🔥

Le désir réactif se déclenche en réponse au plaisir. Il peut apparaitre lorsque l’on est dans l’attente d’un rendez-vous galant ou alors que notre partenaire nous embrasse tendrement le cou et fait monter la température.

Connaître la nature de son désir permet de déconstruire le mythe de l’appétit sexuel constant. Le plaisir sexuel varie selon un curseur entre désir réactif et désir spontané, et chaque personne a son propre seuil de passion. Si vous avez un faible appétit sexuel, il se peut que vous n’ayez pas encore atteint votre seuil de plaisir, mais en changeant le contexte et en jouant avec les paramètres, l’excitation peut rapidement augmenter. 😉

 

Certaines femmes sont clitoridiennes, d’autres vaginales

On raconte que certaines femmes sont clitoridiennes, tandis que d’autres sont vaginales en ce qui concerne l’orgasme. Cette idée reçue crée une division artificielle entre les femmes, comme si elles devaient appartenir à une catégorie spécifique.

Lorsqu’il s’agit de clarifier les concepts d’orgasme vaginal et clitoridien, le débat fait rage auprès des sexologues. Certains scientifiques estiment que l’orgasme vaginal n’est pas différent de l’orgasme clitoridien, car lors d’une stimulation vaginale, le clitoris se retrouve également stimulé. Ils soulignent que le clitoris, en raison de sa position sur la paroi vaginale, est chargé de vaisseaux sanguins et de nerfs, ce qui lui confère une forte sensibilité et en fait l’organe de plaisir par excellence chez la femme. 💖

D’autres militent pour faire la différence entre l’orgasme clitoridien et vaginal, car e le vagin ne doit pas être relégué au simple rôle d’un « vide » après la vulve. Ces personnes affirment que le vagin possède également ses propres terminaisons nerveuses et peut procurer du plaisir lors de la pénétration. 

Peu importe que vous éprouviez du plaisir avec ou sans pénétration, l’important est que vous soyez comblée ! Cette compréhension permet de reconnaître et de valoriser la diversité des expériences et des préférences sexuelles des femmes. 🙌

 

Les vibros, c’est uniquement pour le plaisir solo

Chez Puissante, notre cheval de bataille est l’utilisation des vibros comme outil d’exploration de soi. 🔊

Alors quand on lit que certain. e. s de vos partenaires se sentent menacé. e. s par l’introduction d’un jouet dans vos moments à deux, on a envie de remettre les points sur les i.

Un vibromasseur peut apporter plus de jeu, d’intensité et de diversité dans vos relations intimes. Loin d’être un concurrent potentiel, il devient un partenaire de plaisir pour se chauffer, pendant les rapports ou même pour repartir. Les jouets sont là pour découvrir de nouvelles sensations seule ou à deux.

L’important reste de communiquer sur les envies de chacun. e. s et de s’autoriser à essayer de nouvelles expériences pour révéler ce qui continue d’attiser la braise. ✨

 

Le plaisir diminue avec l’âge

La dernière croyance est peut-être l’une des plus compliquées à déconstruire, car elle pourrait être soutenue par la science. 🔍

Parce que le corps change et que la sècheresse vaginale apparait, on pourrait croire que la libido est en chute libre après la ménopause. Cette fausse idée contribue à la stigmatisation et à l’invisibilisation des femmes plus âgées sur le plan sexuel. En réalité, le plaisir sexuel ne connaît pas de limite d’âge. Selon l’enquête de l’Inserm publiée en 2007, 90 % des femmes âgées de plus de 50 ans ont déclaré une activité sexuelle dans les 12 derniers mois.

Même si le corps se métamorphose, la connaissance de soi s’enrichit avec le temps et les expériences. La sexualité en devient plus intime et plus épanouissante. Nous connaissons mieux nos zones érogènes et nous avons appris à affirmer notre désir. Le plaisir sexuel est une partie intégrante de la vie des femmes, quel que soit leur âge. 🤩

 

Ces quelques croyances sur la sexualité ne sont qu’une partie émergée d’un iceberg. Chez Puissante, on aime se prendre pour le Titanic et défoncer petit à petit les idées reçues qui nous empêchent de kiffer la vie. Si vous êtes dans le même mood, on vous invite à découvrir cet article qui tacle le mythe de la virginité. 🔥

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