On ne nomme pas une marque Puissante sans s’inspirer de nombreuses femmes, illustres comme anonymes qui ont pavé la voie de l’émancipation au féminin. Partons à la rencontre de quatre profils qui ont marqué l'histoire de la libération sexuelle et de l’égalité des sexes. Leurs histoires, leurs triomphes et leur détermination ont révolutionné nos perceptions, ouvert des horizons et inspiré des générations. Prêtes à les rencontrer ?
Betty Dodson : L’Exploratrice du Plaisir Féminin
Laissez-nous vous présenter Betty Dodson, une de nos figures préférées de la sexualité positive. 🤩
Née le 24 août 1929, c'est une pionnière de l’exploration du plaisir féminin. D’abord artiste érotique, elle s’est rapidement consacrée à l’étude de la sexualité et de l’orgasme féminin.
Dans les années 1970, elle a organisé des ateliers pour femmes afin de les aider à se connecter à leur propre corps, à briser les tabous entourant la sexualité et à revendiquer leur désir. Dans son appartement à Manhattan, elle invitait les participantes à s’observer, démontrant ainsi que les vulves existent en différentes formes, tailles et couleurs.
Son livre emblématique, « Sex for One: The Joy of Selfloving », publié en 1987, a continué d’inspirer des générations de femmes à embrasser leur sexualité et leur sensualité. 👏
Selon Dodson, la masturbation féminine est une forme de self-care, car elle permet de mettre le cerveau dans un état méditatif. Une idée révolutionnaire qui a fait mouche chez nombre d'entre nous dont notre fondatrice Marie. Avec Coco, Toupie et Chouchou, elle prône une approche de bien-être et d'amour de soi grâce à la masturbation.
Gloria Steinem : L’Icône du Féminisme Moderne
Autre coup de cœur de Marie : Gloria Steinem, une figure emblématique du mouvement féministe depuis les années 1960. Née le 25 mars 1934, elle a joué un rôle clé dans la défense des droits des femmes et l’égalité des sexes.
Ses débuts de carrière l’ont vue briser les barrières en tant que journaliste dans un domaine dominé par les hommes. Elle a notamment écrit sur les questions liées aux femmes et interrogé la pertinence des injonctions sociales qui pèsent sur elles. Steinem a acquis une première renommée avec son enquête sur les conditions de travail au Playboy Club de Hugh Hefner. 📰
Elle a ensuite cofondé le magazine « Ms. » en 1972 pour mettre en lumière les enjeux féministes. Son essai satyrique « If Men Could Menstruate » a brillamment inversé les normes de genre.
Alors que la pornographie se démocratise et se fait une place dans le cinéma. Elle s’oppose vivement au film Deep Throat avec Linda Lovelace. Selon elle, ces films et les magazines comme Hustler ne sont que le reflet d’une domination masculine où la femme continue d’être un objet au service du plaisir de l’homme.
Steinem a également cofondé avec Jane Fonda le « Women's Media Center » pour promouvoir la représentation des femmes dans les médias. 💪
Son impact sur la lutte pour l’égalité est inestimable.
Ménie Grégoire : La voix rassurante d'une libération sexuelle populaire
Après deux portraits d’activistes américaines, il était temps de placer une Française dans notre sélection de femmes puissantes et inspirantes. 🇫🇷
Née le 9 mai 1923 à Cholet, Ménie Grégoire a marqué de son empreinte le paysage de la libération sexuelle en France. En tant que journaliste radio et auteure, elle a été pendant 14 ans un catalyseur de l’évolution des mentalités en libérant la parole sur la sexualité féminine.
De 1967 à 1981, Ménie est devenue la confidente de millions des femmes à travers l’Hexagone. Avec « Allô Ménie », puis « Responsabilité sexuelle », elle a su leur offrir une tribune où elles pouvaient partager librement leurs expériences, leurs préoccupations et leurs aspirations sur des sujets aussi tabous que la sexualité, au désir et les relations. Même si en 1967, la pilule contraceptive est légalisée sur le marché et qu’en 1968 les révoltes étudiantes secouent la société, les femmes étaient pour la plupart mères au foyer. Bien loin de notre image de la libération sexuelle des seventies.
Elle a elle-même dit « À l’époque où je faisais mon émission, l’homme était souvent un peu une brute et la femme, pas du tout informée ». Chaque émission débutait par une lettre de femme aussi anonyme que personnelle. À sa mort en 2014, elle a légué des centaines de lettres précieusement conservées aux archives de l’Indre-et-Loire. 🙌
Une trace de la réalité des femmes à une période pas si lointaine où elle pouvait tout juste ouvrir un compte bancaire à leur nom.
Waris Dirie : James Bond Girl et activiste
On termine par une mannequin au parcours extraordinaire. Waris Dirie est née en 1965 au sein d’une famille nomade dans la région de Gallacaio, dans le désert somalien près de la frontière éthiopienne. 🐪
Son existence a été marquée dès son plus jeune âge par des expériences tragiques, notamment la mutilation génitale à l’âge de 5 ans. C'est une pratique rituelle encore très présente dans certaines régions du monde. Fuyant un mariage forcé à 13 ans, elle s’installe à Londres où elle devient femme de ménage puis employée chez McDonald’s.
Le destin finit par lui offrir une opportunité inattendue : la rencontre fortuite avec le célèbre photographe Terence Donovan, qui l’engage pour le calendrier Pirelli. Ce moment clé ouvre les portes du monde du mannequinat international.
Alors qu’elle atteint des sommets dans le monde de la mode, elle choisit de partager son histoire lors d’interviews, provoquant ainsi une vague d’empathie et de sensibilisation mondiale sur le sujet. Son témoignage saisissant conduit à sa nomination comme ambassadrice de bonne volonté de l’ONU dans la lutte contre la mutilation génitale féminine en 1997.🇺🇳
Publiée en 1998, son autobiographie Desert Flower coécrite avec Cathleen Miller devient un best-seller avec plus de 11 millions d’exemplaires vendus. Elle donnera lieu au film du même nom dix ans plus tard.
En 2002, elle fonde sa propre organisation, la Waris Dirie Foundation, dédiée à la lutte contre la mutilation génitale féminine.
Waris Dirie continue de sensibiliser, éduquer et mobiliser pour les droits reproductifs des femmes et des jeunes filles au quatre coins du monde.
L’héritage de ces quatre femmes nous inspire à célébrer notre propre puissance et à travailler ensemble pour un avenir où chaque femme peut vivre librement et s’emparer de son plaisir. S’il fallait citer une dernière femme qui nous inspire chez Puissante, ce serait sans aucun doute Kakpotia Marie-Claire, fondatrice et Directrice Générale des Orchidées Rouges. Depuis 2017, l’association lutte activement contre l’excision et nous sommes fières de l’avoir comme partenaire. ❤️